Pas de nouvelles bonne nouvelles ou....

Depuis qu'elle avait apprit qu'elle était veuve, Dalie était toujours seule chez elle. Elle se cherchait une colocataire, mais elle n'en avait pas trouvé encore et elle s'en réjouissait. Elle n'était pas capable de se dire qu'elle allait devoir essayer de sourire pour faire plaisir à quelqu'un alors qu'elle se sentait vide comme une coquille et triste comme jamais... Dans le fond, elle aimait bien se retrouver seule pour l'instant. Elle ne voulait pas penser à autre chose qu'à Kaiden. Elle ne voulait surtout pas oublié son mari...

Cette journée-là, elle avait passé la journée couchée sur son sofa avec une couverture à regarder des films d'amour, à pleurer et à flatter son ventre qui était assez rebondi. Il ne fallait pas oublié qu'elle était enceinte de quatre mois... C'était d'ailleurs ses seules sorties... Celles où elle devait aller à l'hôpital. Aujourd'hui, elle s'était forcées à avaler deux toast pour le dîner. Elle devait quand même nourrir le bébé, mais elle n'avait plus rien que du pain et de la confiture dans le frigo. Elle avait entendu son téléphone sonner toute la journée, mais elle ne voulait pas parler à personne. Alors qu'elle était encore en train de pleurer, elle entendit la sonnette de sa porte d'entrer. Elle se dit que la personne se tannerait de sonner ainsi. Sauf qu'elle avait tord. Elle continua de sonner. La jeune blonde se leva alors assez difficilement et alla ouvrir la porte. Lorsqu'elle vit Scott, elle se retourna et le laissa entrer. Elle alla s'asseoir sur son divan. Il fallait dire qu'elle n'avait vraiment pas une bonne mine... Elle avait le visage rouge et bouffi et elle portait un chandail trop grand de son défunt mari par dessus son ventre assez proéminent et un vieux pantalon de jogging.
Dalie ne dit rien à son meilleur ami. Elle savait qu'il trouverait les mots pour la sortir de sa torpeur. C'était toujours cela qui se passait...

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Pas de nouvelles bonne nouvelles ou....

Lorsque Scott s'assit en face d'elle, Dalie le regarda. Puis, elle vit qu'il le fixait et que cela durerait longtemps, aussi longtemps qu'il le voulait. Elle baissa alors ses yeux et essaya de remonter ses genoux contre son ventre pour les entourer de ses bras. Sauf que c'était désormais impossible de le faire. Dalie avait toujours été petite pour son âge et son ventre avait grossit assez vite. Ses bras était désormais trop court pour faire le tour de ses jambes qu'elle ne pouvait plus remonter contre son ventre parce qu'il lui était impossible de poser ses pieds sur le rebords du divan. À ce fait, des larmes emplirent ses yeux. Elle était maintenant grosse. Énorme. Comme une baleine. Et dans ces temps-ci, la moindre petite pensée négative la faisait pleurer. Elle devait cependant se retenir devant Scott. Elle faisait déjà assez pitié comme cela.

« Non, je ne me regarda plus dans le miroir depuis que je suis rendue aussi énorme... »

Prononcer ces mots suffirent pour que ses larmes commencent à couler. Elle pleurait tout de fois en silence. Puis, Scott sortit de son silence et commença à lui parler. Les mots qu'il utilisa lui firent mal. C'était comme un coup de couteau à chaque fois. Sauf qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas rester seule dans sa maison. Elle savait qu'elle devait se bouger pour que son bébé soit heureux. Sauf qu'elle se demandait comment elle allait pouvoir l'élever seule. Elle était jeune et elle était surtout veuve. Elle n'avait jamais élever d'enfant, elle allait maintenant devoir le faire. Elle était loin de ses parents et elle savait qu'elle ne pourrait pas les voir souvent. Tout cela l'angoissait énormément.

« Scott... Comment je vais faire pour l'élever cet enfant ? Je suis seule ! Kaiden n'est plus là... Papa et maman sont loin et n'ont pas d'argent pour venir me voir... Je n'ai pas de voiture... Comment je vais faire ?... »

Ses mots furent étouffés pas des sanglots. Elle prit alors sa couverture qui trônait sur son divan, se laissa tomber sur le côté et la mise devant son visage. C'était maintenant partit pour une crise de larme. Elle se sentait tellement impuissante. Elle se sentait comme une moins que rien.

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